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What application for the exoskeleton in logistics? [interview with INRS].

5min read 08/12/2019

https://www.rst-sante-travail.fr/rst/pages-article/ArticleRST.html?ref=RST.TF%20264SiThe world of logistics is gradually becoming more aware of Musculoskeletal Disorders, and technology may have some great resources to offer us to prevent these pathologies. This is particularly true of logistics exoskeletons, an innovation that is increasingly implemented in warehouses.jean-theurel-inrs-exosquelettesWe interviewed Dr. Jean Theurel, head of studies and head of the exoskeleton programme at the INRS. He shares with us the state of the art of exoskeletons in France, and his vision of the development and uses of this anti-MSD technology.

The missions of INRS in a few wordsINRS, the French National Institute for Research and Safety, aims to promote a culture of prevention in French companies. Their teams are organised into different professions: researchers, communicators and trainers work together to promote good occupational prevention practices and to support companies in their implementation.

Le groupe de travail de l'INRS en charge des exosquelettes logistiquesjean, pourquoi avez-vous rejoint l’INRS ?

J’ai, à l’origine, fait une thèse en physiologie de l’effort, co-financée par La Poste. J’ai donc toujours eu un attrait pour ce sujet, que j’ai d’abord appliqué au monde du sport. Directeur R&d d’un centre de recherche, j’ai d’abord mis les théories de physiologie de l’effort au service de la santé des athlètes et de leur performance.

Mais avec du recul, j’ai compris qu’il était aujourd’hui plus vertueux, à mon sens, d’encourager la santé au travail que d’appliquer mes connaissances à la promotion des nouvelles technologies de loisir. On sentait bien que les technologies d’assistance physique allaient énormément se développer dans les années à venir, que ce soit pour éviter les blessures au travail ou pour assister la manipulation de charges lourdes.

C’est pourquoi j’ai rejoint l’INRS en janvier 2016

,

directement sur le projet des exosquelettes.
Quelles

sont

vos missions au sein de l’INRS ?
Notre équipe

es

preventing the risks of Musculoskeletal Disorders (MSD). Pour l’heure, cette technologie permet d’aider au redressement du dos et au soulagement des épaules lors de l’élévation des bras ; des zones du corps très sollicitées dans la préparation de commande.

Cependant, on voit des systèmes se développer aujourd’hui pour soulager les efforts de la main, du cou… qui fonctionnent sur le même principe.

Un exemple d'exosquelette logistique destiné à soulager les TMS du dos

Quelle est la position de l’INRS concernant les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ?

Il s’agit bien sûr de l’une de nos grandes préoccupations. C’est un problème large, multi-factoriel, qui va englober des soucis de charge physique, d’organisation du travail, de risques psycho-sociaux…

A l’INRS, notre premier objectif est de promouvoir une prévention primaire; c’est-à-dire que nous préférons éviter les sources du danger en adaptant l’organisation ou l’environnement du travail, plutôt que de les contenir.

Mais malheureusement, dans de nombreuses situations encore, les entreprises se

retrouve

  • On the one hand, to what extent can we relieve the user? Do we really manage to solve the MSD through the use of technology?
  • On the other hand, does the use of the exoskeleton have “unintended” effects that could lead to a second level of risk (minimal or greater)?

l’idée étant d’aider les utilisateurs, mais de ne pas équiper des salariés avec des outils plus risqués que ceux qu’ils utilisaient auparavant.

Quelle est l’avancée du sujet en France ?

La France est l’un des pays les plus ouverts à l’utilisation de l’exosquelette au monde. L’INRS s’est positionné de façon assez avant-gardiste sur le sujet, ce qui nous a permis de prendre place parmi les leaders dans le domaine de la recherche sur le sujet des exosquelettes, avec les Etats-Unis et d’autres pays d’Europe. On voit d’ailleurs une réelle volonté politique d’avancer dans le sens de ces technologies, avec des programmes étatiques comme “Industrie du Futur”.

Cependant, en termes d’usage des exosquelettes, nous sommes loin d’être les premiers. La France a pour objectif la prévention avant tout : l’exosquelette n’est pas vu comme un

outil de

productivité, mais bien de prévention.

Des pays qui sont

arrivés

plus tardivement sur le sujet, comme les Etats-Unis, ont

for example, exoskeletons in logistics will mainly be used in the picking phase. The positions in this phase are difficult to standardise, and the risk of MSDs is preponderant. It is absolutely necessary to set up training and monitoring of employees, as soon as the exoskeleton is introduced into the warehouse, in order to establish a good image and proper use of the tool. To do this, we have set up a methodological guide, which you can download here.Thank you to Jean Theurel for this interview, which is rich in innovation and which should inspire logisticians to prevent MSDs as much as possible in the warehouse, thanks to the use of the new effort technologies.


To go further on the subject of exoskeletons in logistics

  • Meet the INRS at the 2 2020 editions of the Preventica exhibition.

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