The most ingenious ideas always start with a problem in the field.The history of the start-up MagicPallet We interviewed its founder and manager, Pierre-Edouard Robert, to find out more about his background, his experience in transport and logistics, and MagicPallet’s mission: to simplify pallet exchanges and save transporters money and CO2
Photo credit: Camille Lassus
quelles études avez-vous fait à la base ?
A l’origine, je ne fais pas du tout partie du monde du transport ! J’ai initialement décroché un diplôme d’ingénieur à l’ESIEA, une école d’ingénieurs du monde numérique à Paris, puis un MBA à l’EDHEC Business School.
Dans un premier temps, j’ai d’ailleurs fait carrière dans le monde de l’informatique. J’ai passé 5 ans chez Bouygues, puis 6 ans chez Colas.
Comment êtes-vous donc rentré dans le monde de la logistique ?
C’est originellement une histoire de famille. Mon beau-père a fondé une entreprise, en 2001, nommée T.M.F Transports. En 2016, il me propose de reprendre les rênes de cette entreprise.
Je me retrouve alors catapulté dans cet univers, alors même que je n’y connais rien spécifiquement. J’ai ainsi dû apprendre sur le terrain, au contact des exploitants et de mon beau-père.
Photo credit: Camille Lassus
quelles ont été les missions les plus complexes à prendre en main lorsque vous avez repris cette entreprise ?
Lorsque je suis entré dans le monde du transport, j’y ai trouvé des gens hyper travailleurs, très motivés. Mais j’ai vite constaté qu’ils étaient un peu démunis d’outils et d’indicateurs de performance… et naviguaient parfois à vue. Régulièrement, ils se rendaient compte a posteriori, trop tard, des soucis qu’ils rencontraient, et avaient du mal à anticiper.
L’une de mes missions principales a ainsi été d’apposer sur cette entreprise une couche de pilotage, qui a permis de suivre et surtout d’optimiser sa rentabilité rapidement.
J’ai aussi
voulu
encourager les initiatives en interne chez T.M.F Transports, car je crois en le pouvoir de l’intrapreneuriat. Il s
’agit
en fait d’une forme d’
entrepreneuriat à
part entière, mais
dans
un environnement maîtrisé.
C’est d’ailleurs avec cette première
expérience
dans la logistique que vous
avez eu le décl
- avoided 85,716 kilometres for our customers
- which represents 75 tons of CO not emitted into the atmosphere
- saved 99 519 € for our carriers
- exchanged 87,673 pallets
et ces chiffres sont en augmentation constante ! Le besoin est bel et bien là.
Quel est le modèle économique derrière MagicPallet ?
Nous avons fait en sorte de créer le modèle économique le plus indolore possible pour nos utilisateurs. MagicPallet fonctionne en abonnement mensuel, sans engagement. Chaque utilisateur peut relocaliser autant de palettes qu’il le souhaite, pour 99€ par mois.
Une vraie différence, par rapport à d’autres services de relocalisation de palettes, qui font payer un coût au variable, selon le nombre de palettes relocalisées.
Quels projets avez-vous pour la suite de MagicPallet ?
Plusieurs nouvelles fonctionnalités sont en cours de développement, dont je ne parlerai pas pour l’instant. Je peux aussi vous dire que nous lancerons notre déploiement européen à partir de l’année prochaine, sur 2 pays limitrophes. De vrais challenges s’annoncent à ce sujet : changements culturels, déploiement d’équipes locales… Comme d’habitude, on va apprendre en faisan
Photo credit: Camille Lassus
finally, what is your greatest pride in this adventure?
I am very proud of the men and women we have recruited. We have sometimes overlooked levels of education and experience. We have recruited atypical profiles, but we have played the card of meaning, by betting on the quest for ecological meaning and the desire to build something. The MagicPallet teams give off an incredible energy, and I am very proud of this.Thank you to Pierre-Edouard for sharing your experience and for this enriching interview!